un nouveau départ?
Il y a quelques mois, j'ai rechuté, c'est à dire crises (BV) régulières, AM, etc.Je pensais que ce n'était qu'une passad, vu que j'avais réussi (plus ou moins) à avoir un certain équilibre & contrôle vis à vis de la nourriture. Sauf que cette passade n'a cessé de progresser, je n'en pouvais plus tellement c'était fatiguant moralement et physiquement.Je ne vivais plus, n'avais le gout à rien, je ne voyais pas l'intérêt d'être "là"...
J'ai fini par me convaincre que ma dernière chance était d'envisager une hospitalisation dans un endroit spécialisé en TCA...J'en ai parlé à ma psy,j'ai réfléchi et j'ai finalement opté pour cette solution et entamé les démarches.Car pour moi, 2 cas de figures: soit j'allais dans une structure et j'avais une chance d'aller mieux (guérrir pourquoi pas mais déja aller mieux serait bien), soit je ne me voyais pas passer qq années dans cet état et je "partais" tôt ou tard, d'autant que les BV ont "aggravé" mon état ces derniers temps, donc de toute manière je n'aurais peut être pas fait long feu.
Bref, j'ai enfin eu ma réponse: je serais hospitalisée le 2 février, pour au moins 6 semaines.(mais en général, ça tourne autour de 8).Lors de mon premier entretien avec le médecin la-bas, il m'avait dis qu'il y avait des séances avec des psy, avec des diététiciennes,des groupes de paroles,activités sportives et art thérapie... Je pense faire un autre blog spécial pour raconter pas à pas comment ça se passe, ça paut aider à se faire une idée car bcq se demandent comment c'est etc, donc si je peux aider à travers mes récits, autant que ça serve! Je mettrais le lien du blog en question ici dans quelques temps!
C'est déja dans moins d'un mois, et j'appréhende!Je suis adulte mais dans ce cas, j'ai peur comme une enfant, de l'inconnu, de ne "pas savoir", de pas pouvoir plannifier ni rien, peur de "pêter un cable" car j'aurais pas ma dose de bouffe pour me calmer (et donc je vais être hargneuse envers le personnel!),je ne pourrais plus faire ce que je veux, plus de repère, se retrouver seule (géographiquement déja) et aussi quelques part, il faut bien l'admettre, peur de guerrir, car cela fait tellement longtemps que je vis avec MIA (6ans) que si on me l'enlève, il ne me restera quoi? je ne sais même plus comment j'étais avant, donc m'enlever MIA, c'est, en qq sorte, m'enlever mon identité. Qui vais je devenir après? la même personne? Quelqu'un de différent? Mystère...